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Une plongée verte en Val d’Ardenne, sur les rives de la Meuse

Une plongée verte en Val d’Ardenne, sur les rives de la Meuse

Oasis de calme et bain de nature garantis pour les cyclistes ardennais « aux semelles de vent » ! On découvrira l’incontournable Charleville, le musée Rimbaud qui enjambe un petit bras de la Meuse. Dès les portes de Charleville (Montcy-Notre-Dame), la voie verte s’installe au bord du fleuve, sur un ruban d’asphalte de 3 m, ouvert à tous les publics et à toutes les pratiques.

La voie verte vous accueillera aussi bien pour faire du roller, du vélo électrique, ou simplement à pied pour une randonnée en famille…

À l’exception des quelques villages ou petites villes qu’elle écorne avant Monthermé, comme Nouzonville, Bogny, Deville, un peu plus loin, portent encore bien les marques de leur industrieux passé. La Trans-Ardennes donne l’impression de dérouler un paysage intact, secret, qui vient à vous sans effort. Tout juste si l’on voit passer les vingt premiers kilomètres, moulinés sur la rive gauche du fleuve. Au détour d’une courbe, la célébrissime crête des Quatre-Fils-Aymon se profile déjà, précédant de peu l’arrivée sur l’étonnant fer à cheval boisé dans lequel s’est ancrée la vallée de Monthermé. L’occasion, sûrement, d’une première halte ou, si c’est l’heure, déjà, d’une revigorante pause-déjeuner…

Sous les dames de Meuse à vélo

La jolie mise en bouche du tronçon Charleville-Monthermé ne manquait pas de charme, elle n’est rien, pourtant, à côté de ce qui attend le touriste sur la suite du parcours ! Epousant, rive droite désormais, les courbes majestueuses du Val de Meuse, la Voie verte se transforme en authentique scenic-road, le spectacle culminant, au-delà de Deville, sous les roches de Laifour et l’impressionnante crête des « Dames de Meuse ». S’il le fallait, l’absence de toute voie ferrée, route ou construction visibles le confirmerait encore. Jusqu’aux abords d’Orsy, puis de Revin, les divins kilomètres de la trouée offrent au touriste du halage des tronçons les plus sublimement nature de la Trans-Ardennes ! Avec une ultime surprise à l’entrée de Revin. Au lieu d’enrouler l’épingle à cheveux qui circonvient, la piste fait plonger, par voie directe, dans le canal souterrain amenant au port fluvial. Deux cent vingt-cinq mètres exactement, éclairés (et sans danger, donc !) qui feront déboucher à proximité immédiate des quais de la cité. On pourra, au choix, décider de continuer tout droit vers le nord et vers Fumay ou s’offrir une visite et une halte méritées de l’ancienne capitale industrielle ardennaise. Venant de Charleville, la voie verte trans-ardennaise aborde la fameuse boucle de Monthermé par l’intérieur. Pour mieux prendre la rive extérieure, une fois passé le pont, en direction de Revin.

Entre Gracq et Rimbaud

De la sortie de Revin jusqu’aux abords de Fumay, c’est un long parcours forestier que propose, une fois n’est pas coutume, la Voie verte. De quoi mettre opportunément dans l’ambiance du livre de Julien Gracq (Un balcon en forêt), dont l’action se passe juste un peu au-dessus, au sommet du massif séparant Fumay de Monthermé… Le tronçon concerné n’a pour seul (et rare) défaut que de suivre de près la ligne de chemin de fer suivant la vallée, relativement peu fréquentée heureusement. Il fera déboucher, à l’entrée de Fumay, sur une longue passerelle permettant de renouer, pour quelques kilomètres, avec l’autre rive. L’occasion d’un tour complet et panoramique de l’une des jolies petites villes de la vallée, que survole au passage, fleuve et Voie verte inclus, le Fantasticable, une impressionnante tyrolienne de 1200 m. L’arrivée au port fluvial de Fumay est, dans tous les cas, un moment d’exception. Il suffira de passer le pont, à droite toute, pour reprendre le chemin de halage et aborder, à une encablure de là, la halte fluviale de Haybes, commune satellite de Fumay. Le fleuve peut prendre toute sa place.

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