Pages Navigation Menu

1001 façons de vivre un voyage unique

Sénégal, un beau pays à découvrir

senegal

Le Sénégal, bordé par l’océan atlantique à l’ouest, la Mauritanie au Nord, à l’est par le Mali, la Guinée et la Guinée Bissau au sud, et la Gambie qui en forme une quasi-enclave ; est un pays culturellement riche avec des sites de portée historique et même classés patrimoine mondial par l’Unesco.

L’île de Gorée

Située dans la baie de Dakar, au Sénégal, l’île de Gorée est un lieu symbole de la mémoire de la traite négrière en Afrique. Elle est reconnue officiellement par l’NOU en 1978 : Gorée « île-mémoire » de cette tragédie, fut ainsi l’un des tout premiers lieux à être portés sur la liste du patrimoine mondial géré par l’UNESCO. Elle a en son sein la maison des esclaves.

La maison des esclaves de Gorée

Elle date de 1776 et est située dans la rue Saint-Germain, en face du Musée de la Femme Henriette Bathily, à l’Est de l’île de Gorée.

D’après Joseph NDIAYE « conservateur en chef » de la maison des esclaves, au rez-de-chaussée, se trouvent des cellules. Dans celles réservées aux hommes, faisant chacune 2,60m sur 2,60m, on mettait jusqu’à 15 à 20personnes, assis dos contre le mur avec des chaînes les maintenant au cou et aux bras. Mis dans un état d’hygiène insupportable, on ne les libérait qu’une fois par jour afin de leur permettre de satisfaire leurs besoins. L’effectif dans cette maison variait entre 150 et 200 esclaves dont père, mère et enfant vivaient dans des cellules séparées, avec une attente de départ qui durait parfois près de trois mois pour être transportés par des voiliers.

Tous partaient vers les Amérique, mais le pays de destination dépendait des besoins des acquéreurs, le père pouvait par exemple partir en Louisiane aux Etats-Unis, la mère au Brésil ou à Cuba et l’enfant à Haïti ou aux Antilles, ils partaient de Gorée sous des numéros de matricule et jamais sous leurs noms africains.

La porte du « voyage sans retour », une ouverture lumineuse au milieu du couloir central donne de plein pied sur la côte rocheuse est là où les esclaves embarquaient pour une vie de souffrances dans le Nouveau Monde dont beaucoup mourraient en mer. Ils étaient encadrés par des gardiens armés au cas où ils auraient tenté de s’évader.

Parc National du Niokolo-Koba

Déclarée réserve de chasse à partir de 1926, puis forêt classée en 1951, en suite réserva faunique en 1953, Niokolo-Koba a obtenu le statut de parc national en 1954 et figure sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981.

Le fleuve Gambie coule à travers le parc national ainsi que ses affluents : la rivière Koulountou et le cours d’eau Niokolo-Koba qui a donné son nom au parc.

Le relief du parc est assez plat avec une altitude de 16 à 311 mètres. Le Mont Assirik est le point culminant. D’immenses plaines, parfois marécageuses en saison de pluie, séparent de petites collines d’à peine 200 mètres.

Le relief devient plus accidenté à l’extrême sud-est sur les contreforts du massif montagneux du Fouta-Djalon où naissent les fleuves Niger, Sénégal et Gambie. Ces contreforts forment une frontière naturelle en le Sénégal et la Guinée.

La mare de Simenti est la seule permanente du par cet attire les bêtes de la savane qui s’abreuvent d’une eau très salée et se roulent dans la boue.

Niokolo-Koba est connu pour sa faune très riche avec près de :

  • 80 espèces de mammifères : lion, léopard, lycaon, chimpanzé, babouin, hippopotame et l’éland de Derby (ou grand éland), buffle, hippotrague, colobe bai, kobus (cobe de fasse), sylvicapre de Grimm, et peut-être même encore quelques éléphants.
  • plusieurs reptiles ; varan du Nil, tortue, crocodile du Nil
  • 330 espèces d’oiseaux : grande outarde, grue couronnée, bucorve d’Abyssinie, aigle martial, bateleur, dendrocygne veuf, etc.

La flore est constituée de près de 1 500 espèces de plantes :

  • arbres : baobab, néré (Parkia biglobosa), caïlcédrat, rônier, etc.

Ce parc est composé de savane boisée soudanienne où dominent les buissons et les baobabs, d’une forêt sèche ainsi que d’une forêt ripicole (78 % des forêts-galeries du pays) et de formations herbeuses dans les zones inondables.

Les derniers éléphants du Sénégal se trouvent sur le Mont Assirik. Après des années de braconnage et la sécheresse très dure des années 1980, ces éléphants parviennent difficilement à se renouveler petit à petit. Ils sont sous protection rapprochée et sont suivis régulièrement.

Les derniers élands de Derby trouvent également refuge sur le Mont Assirik. C’est la plus grande antilope du monde, elle peut atteindre le poids d’une tonne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.